Créée par Ilia Potemine, jeune inventeur de 30 ans, la lampe ISP est un silex du XXIème siècle : pas d'interrupteur, pas de variateur, pas d'ampoule. La main prend possession de la lumière.
La lampe ISP se pose en véritable faisceau spatial pour aventurier éclairé.
La version applique murale dite "ISP WALL" permet de positionner l'objet, à l'horizontale ou à la verticale (un système maintient le tube suffisamment pour qu'il ne glisse pas dans son réceptacle de laiton) en tête de lit, dans un couloir, une alcôve...
Ilia Sergeevich Potemine est russe. Mieux : italo-russe. Agent et accent double. On le croit designer. Il est pilote d’avion. Le ciel est son espace, le soleil un astre révolutionnaire, et la terre une escale temporelle, le temps de dessiner des luminaires fulgurants imaginés en pleine rupture mainstream. Rétro-référence : le temps d’un éclair, on pense à Howard Hugues. Potemine s’est déjà envolé. Ni dieu ni maître. Juste Achille Castiglioni, radical jusqu’à inventer les lumières de demain quand l’avenir et l’espace faisaient décoller la création vers le cosmos. Le génie de la lampe, c’était lui. Ilia Potemine, 30 ans tout juste, en est un nouveau. Sa lampe ISP en est le manifeste absolu et inclassable.
Encore une lampe. Oui, mais celle-ci ne ressemble à rien de connu. Conçue à contre-courant des artefacts formatés qui encombrent l’époque, la lampe de Potemine est un flambeau de haut vol qu’on imagine bâton de relais entre initiés et esprits éclairés. Évoquant à la fois un Nautilus, un HAL, une arche de la lumière, la lampe ISP est déjà une mythologie, un fiat-lux dépouillé à dessein du corpus lampesque orthodoxe.
Cent ans après le suprématisme de Malevitch, lui-même ex-dessinateur industriel pour les chemins de fer, Ilia Sergeevich Potemine invente une nouvelle avant-garde : le constructivISP. Ou le degré suprême de la pureté des objets. La dernière aventure moderne vient juste de commencer...