Description :
Bertrand Balas a créée en 1970, Here Comes the Sun, une suspension qui allumée devient magique. Elle existe en plusieurs tailles. On peut créer un bel effet en les multipliant en suspension. Sculpturale, Here Comes The Sun se compose d’un abat-jour en aluminium, suspendu à un câble en textile. Le dialogue formel entre intérieur et extérieur de l’abat-jour est absolument spectaculaire. L’ampoule est totalement intégrée dans le corps de la lampe, créant ainsi une symbiose parfaite entre le design et la source d'éclairage. Les suspensions Here Comes The Sun diffusent une lumière directe et indirecte à la fois. Avec sa finition blanche et cuivrée, elle s'adapte parfaitement à votre chez vous pour un effet design et moderne !
BERTRAND BALAS
« En fait, je ne sais trop quoi dire ; j’ai commencé ma vie professionnelle en 1962 en tant qu’indépendant après avoir fait quelques mois de stage dans un atelier à Paris histoire de me remettre dans le bain actif après trente six mois de service militaire dont une part en Algérie (c’était l’obligation de l’époque). Je suis rentré très vite à Toulouse, supportant mal la vie dans ce Paris qui ne me convenait pas à divers titres : le stress, les relations particulières avec les gens, la superficialité de certains échanges, les transports, enfin un tas de choses qui ont fait que j’ai retrouvé ma province avec soulagement et plaisir. Et j’ai bossé en tant qu’architecte et décorateur pour des résidences de riches industriels.
En 65, au cours d’un voyage avec un important distributeur de matériel d’éclairage, je suis entré en contact avec la société Raak qui a été très alors fondamentale pour l’éclosion de mes capacités de designer, le directeur de cette société ayant dit que si on (nous étions deux architectes) avait quelque projet dans ce domaine il était tout à fait preneur si cela rentrait dans l’esprit de sa société. Pendant 2, 3 ans cela a mûri dans mon esprit et j’ai commencé à ébaucher quelques projets. Avec anxiété je les ai envoyés, moi qui étais un jeune de moins de trente ans, à Monsieur Lockhorn, le responsable de la société qui, ô surprise en a accepté un ! Wouhaou ! je me suis alors mis fébrilement à mettre au point divers objets, dont « Here Comes the Sun », créée en deux diamètres et trois autres modèles.
Au total j’ai eu cinq objets édités. Puis mon travail d’architecte a pris complètement mon temps disponible et je n’ai plus eu la liberté d’esprit pour créer espaces où il se perd, imaginer des formes, des volumes, des couleurs et des matières, et surtout se laisser dériver dans le temps, le temps étendu, sans obligations précises, et essayer de formaliser quelque chose qui, comme ça, finit par apparaître. Quelque fois à sa propre surprise. Puis très longtemps après, alors qu’à la retraite j’avais orienté ma vie vers d’autres activités, brutalement j’ai été réveillé par un appel téléphonique de Frédéric Winkler intéressé par ce qui allait devenir « Here Comes the Sun » et d’un coup ma carrière de concepteur d’objets de lumière est repartie. Pour mon plus grand bonheur. »
« Se laisser dériver dans le temps, le temps étendu, sans obligations précises, et essayer de formaliser quelque chose qui, comme ça,